Québec

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Renée
Condo

arkadi
lavoie lachapelle

Geneviève
et Matthieu

Anahita
Norouzi

Laura Acosta
et Santiago Tavera

Photo : gracieuseté de l'artiste

Renée Condo
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Renée Condo est artiste contemporaine en arts visuels d’ascendance Mi’gmaw de la communauté de Gesgapegiag, au Québec, et vit et travaille actuellement à Tiohtià:ke/Muliang/Montréal. Dans ses compositions grand format à la manière du perlage, elle explore les fils conducteurs entre les visions du monde mi’kmaq et eurocentrique, employant un langage visuel à la fois symbolique et littéral, enrichi par l’histoire de la perle pour transmettre le savoir, communiquer, évoquer et exprimer l’esprit.

Condo est titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques et d’une maîtrise en sculpture de l’Université Concordia. Elle est lauréate 2023–2026 de la Fonderie Darling dans le cadre du programme de résidence à long terme Ateliers Montréalais de cette institution. Ses œuvres figurent dans d’importantes collections, dont celles de McCarthy Tétrault, de la RBC et de Google, ainsi que dans la Collection d’art de la Banque TD.

Renée Condo, Pemigt (It Is Flowing) I [Pemigt (C’est fluide) I], 2021. Perles en bois, peinture acrylique et résine, 61 x 76,2 x 5,1 cm. © Renée Condo. Photo : Jean-Michael Seminaro

Renée Condo, Neiaseniget I-II, 2022. Perles en bois, peinture acrylique et résine, 182,9 x 152,4 x 5,1 cm. © Renée Condo. Photo : Jean-Michael Seminaro

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Renée Condo, Pemigt (It Is Flowing) I [Pemigt (C’est fluide) I], 2021. Perles en bois, peinture acrylique et résine, 61 x 76,2 x 5,1 cm. © Renée Condo. Photo : Jean-Michael Seminaro

Photo : Document original

arkadi lavoie lachapelle
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arkadi lavoie lachapelle est originaire de Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal et a grandi à la campagne dans une famille francophone de classe moyenne. Pratiquant aujourd’hui dans la métropole québécoise, lavoie lachapelle a obtenu son baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Depuis 2011, ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions et festivals, au Canada et en Europe. Iel a été membre du conseil d’administration du festival VIVA! Art Action de 2013 à 2020. Finaliste pour le prix Pierre-Ayot en 2020, lavoie lachapelle est récipiendaire de plusieurs bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Ses œuvres multidisciplinaires aux racines performatives rassemblent des gestes, des objets, des poèmes et créent des images complexes qui abordent des enjeux biopolitiques. L'artiste utilise des objets du quotidien et de la culture populaire comme l’œuf, la chaise berçante, le tapis tressé, la couleuvre, le « boyband » et aborde des enjeux tels l’accouchement, les soins postmortem et la masturbation. Ces « lieux communs » sont ensuite observés, explorés et contextualisés avec empathie à partir d’un imaginaire queer et féministe.

arkadi lavoie lachapelle, Le travail que l’on rêve gratuit, 2022. Cloche de verre, mouchoirs, bougies, table, dimensions variables. © arkadi lavoie lachapelle. Photo : alignements

arkadi lavoie lachapelle, Le travail que l’on rêve gratuit, 2022. Merisier russe, sceaux funéraires, fleurs, fauteuils, son, photomontages, cadres, cloche de verre, mouchoirs, bougies chauffe-plat, tables de service, dimensions variables. Vue de l’exposition L’imaginaire radical II : désœuvrer la valeur, VOX, du 9 septembre au 3 décembre 2022. © arkadi lavoie lachapelle. Photo : Michel Brunelle

Photo : Marc-Olivier Thibault

Geneviève et Matthieu
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Le duo Geneviève et Matthieu, originaire de Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, voit le jour à la fin des années 1990. Son travail combine art, performance, musique et vie quotidienne. Jouant sur l'interdisciplinarité, du happening à la composition musicale et de la performance à l'installation, l’équipe crée des représentations collectives et des mises en scène de tableaux sociaux parfois festifs, mais toujours humains.

Depuis 2001, la discographie du collectif comprend cinq titres. Ses travaux, qui oscillent entre baroque, expressionnisme abstrait et arte povera, ont été exposés à plus d'une quarantaine de reprises au Québec, à travers le Canada, aux États-Unis, en France, en Belgique et en Espagne. Prenant activement part à sa communauté, Geneviève et Matthieu a développé le centre d’artistes Écart et la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda pendant plus de 20 ans.

Geneviève et Matthieu, Scène de crime, de l’exposition M. Gros, 2021. Technique mixte, dimensions variables. Vue d’installation à Pierre-François Ouellette art contemporain. © Geneviève et Matthieu. Photo : Guy L’Heureux

Geneviève et Matthieu, M. Gros, 2021. Performance présentée en vitrine à la galerie. Vue de la performance à Pierre-François Ouellette art contemporain du 16 décembre 2021, 180 min. © Geneviève et Matthieu. Photo : Guy L’Heureux

Photo : Nooshin Bahr

Anahita Norouzi
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Originaire de Téhéran, Anahita Norouzi est une artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Montréal depuis 2018. Au cours des cinq dernières années, elle a souvent voyagé entre l’Iran et le Canada, menant des recherches sur le thème de l’intersection entre histoires coloniales, expériences d’immigration et de déplacement, et question d’identité et de mémoire.

La pratique de Norouzi s’articule autour d’une grande diversité de matériaux et de techniques, dont la sculpture, l’installation, la photographie et la vidéo. Son œuvre se fonde sur la recherche, animée par les récits marginalisés et les legs des explorations botaniques et des fouilles archéologiques, particulièrement en lien avec les relations complexes unissant recherche scientifique et exploitation des géographies non occidentales.

Anahita Norouzi, What It Is in a Name [Ce qu’il y a dans un nom], 2022. Onze sculptures en verre d’iris mutés, chacune approx. 12,7 x 25,4 x 45,7 cm. © Anahita Norouzi. Photo : Paul Litherland

Anahita Norouzi, Palimpsest of Unseen Pasts [Palimpseste de passés invisibles], 2023. Six anthotypes de safran sur coton, impression numérique sur organza, chacun 111,7 x 157,5 cm. © Anahita Norouzi. Photo : Paul Litherland

Photo : Juan David Padilla Vega

Laura Acosta et Santiago Tavera
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Laura Acosta et Santiago Tavera forment un duo artistique canado-colombien et sont basés à Montréal. Leur travail allie les investigations menées par Tavera en matière de pratiques vidéo et d’environnements virtuels et interactifs en lien avec le corps et les explorations d’Acosta sur le thème de l’identité à travers la performance et l’art textile.

Ensemble, ils créent des expériences immersives et des performances à grand déploiement exposant des récits de déplacement et des vécus de l’Autre. Leurs projets collaboratifs ont été soutenus par le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts et des lettres du Québec, et ont été présentés au Canada et en Colombie.

Laura Acosta et Santiago Tavera, Camouflaged Screams [Cris camouflés], 2021. Installation avec projections vidéo, son, capteurs à infrarouge, néon, branche d’arbre et vinyle réfléchissant, dimensions variables. © Laura Acosta et Santiago Tavera. Photo : Paul Litherland

Laura Acosta et Santiago Tavera, Live Despecho [Dépit vivant], 2018. Installation avec projections vidéo, sculptures textiles, interprétation en direct, son, lampes à ultraviolet et néon, dimensions variables. © Laura Acosta et Santiago Tavera. Photo : Paul Litherland

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